le Voyageur des Prairies

Accueil > mai 2009

Irréductible île

Ile de la Cité

Je l'aime ce petit village,
entre le ciel et l'eau,
écrin du joyau médiéval,
traversé par le vieux pont,
sous la garde du bon roi,
en proie à l'agitation du monde,
mais toujours à l'écart,
à l'abri sur son île,
berceau d'une ville.

Cinema show semaine 21

Étreintes brisées

Cette semaine :

- La nuit au musée 2 de Shawn Levy : l'occasion d'une sortie en famille ; c'est là le véritable intérêt du film, sinon, je n'en vois pas. Je précise que j'avais aimé le 1.
- Étreintes brisées de Pedro Almodovar : je ne suis pas forcément un grand amateur d'Almodovar. Le film est beau, Pénélope Cruz est belle et convaincante, mais le film est aussi lent et bavard, ce qui a gâché quelque peu le plaisir que j'ai pu y trouver. Sentiment mitigé, donc.

Cinema show semaine 20

Cette semaine :

- Star Trek de J.J. Abrams : voilà un film de science-fiction tout à fait honnête, spectaculaire et qui se suit sans ennui ;
- Millenium de Niels Arden Opley : je précise tout de suite que je n'ai pas lu le livre ; c'est un bon polar, assez captivant, avec certaines scènes très prenantes ;
- Anges et démons de Ron Howard : là aussi, je n'ai pas lu le livre ; le film est bien meilleur que Da Vinci Code mais reste un divertissement calibré. Je reste convaincu que toutes ces histoires de mystères religieux mériteraient mieux.

Première matinée

Première journée seul. Les rayons du soleil à travers les persiennes sont les mêmes qu’hier. En fait, non. Dans l’appartement conjugal, les volets ne laissaient pas passer la lumière. Il faisait noir, absolument noir. Ici, dans cet appartement qu’on me prête, la lumière entre. Un signe ? Tout m’est étranger mais ce n’est pas désagréable. Je me surprends à apprécier la nouveauté et le retour à une certaine insouciance. Quel plaisir que cet inconfort relatif qui me projette des années en arrière et dans un même temps me pousse en avant. Pas de café tout prêt, pas de tartines grillées. La salle de bain est un peu rustique mais qu’importe ! Ça me rappelle le camping, c’est amusant. Une radio trône sur l’étagère, je l’allume. C’est la première fois que je vais écouter la radio en prenant ma douche, la première fois que j’écoute la radio le matin depuis que je suis parti de chez mes parents. Encore une de ces petites nouveautés que je découvre ou redécouvre, et qui me plaisent. La radio a ce mérite simple de vous donner la sensation de faire partie du monde. Ce n’est pas comme la télévision qui vous hypnotise et vous paralyse. La radio vous accompagne dans vos activités, elle est vivante. Je prends donc ma douche, et là encore je revis. Dans tous les appartements où j’ai vécu il n’y avait que des baignoires. Je hais les baignoires. Chez mes parents il y avait une douche. Du coup, je suis assailli de souvenirs, du parfum de l'enfance, de mon adolescence. Sans nostalgie. Au contraire, je suis regonflé par ces réminiscences. Cette douche est comme une cure de jouvence. Décidément, cette journée commence bien, et jamais je n’aurais pu l’imaginer. Le petit déjeuner est vite expédié. Pas d’abus. Un café, deux tranches de pain, ça suffit. Moins d’une heure après que le radio-réveil se soit mis en marche, j’étais prêt, regonflé à bloc, enthousiaste et volontaire. Personne ne pourrait se douter qu’hier seulement je quittais le domicile conjugal, laissant derrière moi mon fils et ma femme, presque inconscient de ce qui m’arrivait.
Arrivé devant la porte de l’immeuble, je découvre la rue. Ensoleillée, elle est plus accueillante qu’hier, entre chien et loup.

Cinema show semaine 19

Jessica Biel dans Un Mariage de Rêve

Cette semaine :

- X-men origins : Wolverine, de Gavin Hood : critiques mauvaises mais imméritées ; c'est un divertissement tout à fait correct ;
- Je l'aimais, de Zabou Breitman : un sujet intéressant mais une histoire assez clichée ; finalement sans saveur et vite oublié ;
- Good morning England, de Richard Curtis : que dire d'un film à la gloire des Swinging Sixties ? Qu'il est jouissif ? J'aimerais mais ce n'est pas le cas. On passe un agréable moment mais je n'ai pas été transporté. Et puis, entendre Won't get fooled again des Who dans un film qui se passe en 1966, ça fait mal...
- Un mariage de rêve, de Stephan Elliott : Excellent. Un de ces petits bijoux auxquels on a droit de temps en temps. Et Jessica Biel m'est apparue.

Cinema show semaine 18

Cette semaine :

- Celle que j'aime, d'Elie Chouraki, avec Barbara Schultz, Marc Lavoine et Gérard Darmon : film inutile et vide, seul Gérard Darmon tire à peu près son épingle du jeu;
- Incognito, d'Éric Lavaine, avec Bénabar, Jocelyn Quivrin et Franck Dubosc : l'idée de départ n'était pas mauvaise mais le film tombe à plat, dommage.