Have a great gig in the sky
par Le Voyageur, samedi 4 octobre 2008 à 14:17 | Musique
Je reviens, avec un peu de retard, sur le décès de Richard Wright, le 15 septembre 2008. Richard, dit Rick, était le claviériste du groupe Pink Floyd depuis l'origine. Il était cet homme qu'on ne remarquait pas, ou à peine, toujours au second plan sur les photographies. Et pourtant. Il était un membre à part entière, et peut-être (sûrement), un membre indispensable du Floyd. On pourra me rétorquer que tous les membres étaient indispensables dans cette formation dont le son était si identifiable. Nick Mason avec ses "descentes" de batterie si caractéristiques, David Gilmour avec son sens mélodique et sa guitare torturée, Roger Waters, évidemment, avec son don pour raconter des histoires et créer des atmosphères angoissantes. Mais Rick Wright a peut-être contribué plus que les autres à asseoir le son du Floyd, particulièrement dans les premières années. Ces nappes électroniques hallucinantes, ces rugissements à l'orgue Hammond et ces dentelles au piano Fender, c'est lui. Echoes, Great Gig In The Sky, Us And Them, Shine On You Crazy Diamond, Summer '68, et d'autres. Tous ces titres immortels sont marqués de l'empreinte de Rick Wright. Totalement méconnu, il faut désormais lui rendre hommage pour nous avoir fait rêver, au même titre que les autres membres de ce grand groupe que fut Pink Floyd. Aujourd'hui mort, on peut le reconnaître comme l'artiste qu'il était. C'est le triste et enviable sort des vrais artistes.
Avec celle de Paul Newman, la disparition de Rick Wright me fait également prendre conscience que le temps passe, et que les "héros" de mon adolescence passent, eux, peu à peu, dans le monde des souvenirs.